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EXTRAITS A La Frontière Des Sentiments ET LIENS D'achat, Recueils en trois versions : sans photo, illustrations photos en noir et blanc et photos en couleur
ACHETEZ ICI VERSION BOOKELIS RECUEIL SANS ILLUSTRATION 186 Pages COUVERTURE RECUEIL 186 PAGES SANS ILLUSTRATIONS AFFICHE RECUEIL SANS PHOTO ACHETEZ ICI VERSION BOOKELIS VERSION RECUEIL ALBUM PHOTO EN NOIR ET BLANC 232 Pages TELECHARGEZ ICI EXTRAITS BOOKELIS...
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EXTRAITS DE LA VOIE DE L'ULTIME ESPOIR (bookelis version intégrale adaptée)
EXTRAITS A TELECHARGER SANS VIRUS - Bookélis EXTRAIT COURT.pdf CHAPITRE.COM LIBRAIRIE EN LIGNE FNAC COMMANDE DECITRE ACHAT EN LIGNE DANS VOS LIBRAIRIES VIA LESLIBRAIRIES.FR ACHAT SUR AMAZON EDITION BOOKELIS ACHETEZ VIA CE LIEN BOOKELIS LIBRAIRIE EN LIGNE CULTURA...
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LIRE EST UN PLAISIR NATUREL
LIRE Lire est un plaisir naturel. Lire dans la nature est un confort optionnel. Se cultiver est une nécessité vitale, c'est ce qui peut embellir le cœur et l'âme, en fonction de ses choix de lecture, comme la nourriture embellit le corps etle psychisme,...
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EXTRAITS DÉDICACE DE A LA FRONTIÈRE DES SENTIMENTS ET SES TITRES
À LA FRONTIÈRE DES SENTIMENTS Un ange m’a dit : « Amour ou amitié, la réciprocité, le respect, l’Authenticité, La Liberté, la Solidarité, les Émotions, le Dialogue, les Compromis, la Complicité, la Confiance, l’Attention, la Tolérance, la Fidélité, la...
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BIOGRAPHIE DE MON OEUVRE
BIOGRAPHIE DE LA VOIE DE L'ULTIME De Chris Savignan Auteure. Engagée Littéraire et non Politique édition bientôt Les jugements hâtifs déstabilisent une vie et trop souvent tuent non seulement un individu, mais aussi une carrière, lorsque personne ne prend...
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Personnages Dans La Voie De L’ultime Espoir Tome I Étrange Découverte. Et résumé.
A TÉLÉCHARGER PRESENTATIONS PERSONNAGES - Personnages Dans La Voie De L.pdf LIEN D'ACHAT TOME 1 Les personnages principaux sont répertoriés en fonction de...
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BOULEVARD DE MA LITTERATURE : LES SAISONS EN FETE : L'HIVER
Hiver ou printemps ou été ou automne en fête Bonjour ou bonsoir Je m’appelle Chris SAVIGNAN. Ne pouvant pas faire les salons de littérature pour des raisons de santé : fibromyalgie et épileptie, je vous présente en ligne mon salon personnel d'un genre...
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AVANT PROPOS/LIVRE 1/ LA VOIE DE L'ULTIME ESPOIR
AUTEURE INDEPENDANTE - Je m'appelle Chris Savignan, je suis auteure de deux collections à vos amours et à vos rêves, à vos rêves comporte une science fiction d'anticipation mélangeant... AVANT-PROPOS La tumeur climatique. Finistère, janvier 2247. Un jour,...
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DANS VOS LIBRAIRIES LA VOIE DE L'ULTIME ESPOIR TI ÉTRANGE DECOUVERTE
LES LIBRAIRIES . FR couverture Cliquez sur le lien ci dessus ou faites un copier/coller du lien ci dessous rentrez le code postal de votre ville et les noms des librairies de votre région apparaissent Sinon, allez chez vos libraires habituels et commandez...
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LA VOIE DE L'ULTIME ESPOIR OU COMMENT FUIR L'ENNUI
Passion lecture Un canapé ou un divan, un thé ou une tasse de café, un plaid ou une couette ouatinée et un bon roman, débordant de suspense, de tendresse, de découverte, de mystère, la voie de l'ultime espoir TI Etrange Découverte. En version Epub/Ebook...
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LA VALEUR DE L'INNOCENCE
LA VALEUR DE L'INNOCENCE Celui qui touche à l'innocence et la pureté d'un enfant ferait mieux de briser un miroir, car le sortilège ne dure que sept ans. L'enfer qui s'ouvrira sous ses pieds au moment où il s'y attendra le moins aura le poids de l'éternité...
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chrissou29: CŒUR D’AMOUR OU CŒUR DE HAINEQuand vous partagez la lumière qui émane de votre cœur d’enfant meurtri ou heureux qui sommeille en vous, avec la plus belle des puretés et innocences en ce monde, il y a toujours quelques-uns, par des moyensdirects ou détournés qui vous conduisent à l’éteindre ou à l’attiser jusqu’à vous brûler, ainsi que votre environnement. Qu’importe ce qui les motive, car tout se résume à un simple fait philosophique : vous êtes guidé par l’amour, ils sont menés par la haine. Alors n’ayez pas peur de briller et de partager vos étincelles de vie.Tome 3 de la voie de l’ultime espoir. L’élixir de vie. De Chris Savignan Auteure copyright.
chrissou29: CŒUR D’AMOUR OU CŒUR DE HAINE Quand vous partagez la lumière qui émane de votre cœur d’enfant meurtri ou heureux qui sommeille en vous, avec la plus belle des puretés et innocences en ce monde, il y a toujours quelques-uns, par des moyensdirects...
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Bonjour,Je m’appelle Chris Savignan, je suis écrivaine, j’ai en mon actif deux collections A vos rêves et A vos amours.A vos rêves collections comportent actuellement un roman “ La Voie De L’Ultime Espoir”, en quatre volumes de 500 à 600 pages chacun en format A5 14,81/ 21,62 cm:Tome I : Étrange DécouverteTome II : Coulisses Des Mondes MystérieuxTome iii : Élixir De VieTome IV : Médéric AlexanderA vos Amours collections comportent un recueil “ A La Frontière Des Sentiments”, en deux volumes d’environ 200 pages chacun en format A5 :Recueil I : Un ange m’a dit Recueil II : Amour et Amitié.En attendant mon édition, mon blog vous propose des extraits. Vous avez découvert jusqu’à présent les extraits du tome I du roman, je vous propose maintenant de découvrir ceux du recueil 1 A La Frontière Des Sentiments : Un ange m’a dit.
Bonjour, Je m’appelle Chris Savignan, je suis écrivaine, j’ai en mon actif deux collections A vos rêves et A vos amours. A vos rêves collections comportent actuellement un roman “ La Voie De L’Ultime Espoir”, en quatre volumes de 500 à 600 pages chacun...
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CŒUR D’AMOUR OU CŒUR DE HAINEQuand vous partagez la lumière qui émane de votre cœur d’enfant meurtri ou heureux qui sommeille en vous, avec la plus belle des puretés et innocences en ce monde, il y a toujours quelques-uns, par des moyensdirects ou détournés qui vous conduisent à l’éteindre ou à l’attiser jusqu’à vous brûler, ainsi que votre environnement. Qu’importe ce qui les motive, car tout se résume à un simple fait philosophique : vous êtes guidé par l’amour, ils sont menés par la haine. Alors n’ayez pas peur de briller et de partager vos étincelles de vie.Tome 3 de la voie de l’ultime espoir. L’élixir de vie. De Chris Savignan Auteure copyright.
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chrissou29: CŒUR D’AMOUR OU CŒUR DE HAINEQuand vous partagez la lumière qui émane de votre cœur d’enfant meurtri ou heureux qui sommeille en vous, avec la plus belle des puretés et innocences en ce monde, il y a toujours quelques-uns, par des moyensdirects ou détournés qui vous conduisent à l’éteindre ou à l’attiser jusqu’à vous brûler, ainsi que votre environnement. Qu’importe ce qui les motive, car tout se résume à un simple fait philosophique : vous êtes guidé par l’amour, ils sont menés par la haine. Alors n’ayez pas peur de briller et de partager vos étincelles de vie.Tome 3 de la voie de l’ultime espoir. L’élixir de vie. De Chris Savignan Auteure copyright.
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CRUAUTÉ ENVERS UN ENFANT La cruauté envers un enfant est un crime impardonnable, mais pour son bien-être laisser faire la justice qu’elle soit juste ou corrompue, c’est à leur charge. Marie.Extraits de la voie de l’ultime espoir Tome 1 Étrange DécouverteDe Chris Savignan Copyright FranceÀ l’insu de tous, ce dernier avait subitement prémédité des projets bien plus financiers que scientifiques, avec cette extraordinaire trouvaille. L’appât du gain avait surpassé son désir de carrière et son professionnalisme. Il les avait abasourdis, à l’aide d’un gaz anesthésiant, pour satisfaire ses intentions. Il transporta mon fils et le posa sur la table d’examen médical. Puis il le dénuda, enleva son enve….. cha…..* ( ses vêtements prothèses) et programma une prise à retardement, sur son appareil photo, pour s’immortaliser avec sa découverte. Ensuite, il l’enferma dans un des coffres mortuaires du laboratoire et plaça le doyen dans un autre. Astucieusement, il éplucha tous les annuaires du web, afin de récupérer un maximum de coordonnées de scientifiques et d’entrepreneurs, en indus-trie pharmaceutique, susceptibles d’être preneur d’un être de nature extraterrestre, sans omettre ceux du calepin du doyen. Avant de les contacter, il ouvrit un blog, dans lequel il téléchargea la photo qu’il venait de prendre, en fit un descriptif, prévit une vente aux enchères de Sami, avec un prix de départ de dix mille euros. D’emblée, les uns après les autres furent appelés et invités sur son site, jusqu’à trois heures du matin. Mon chérubin fut monnayé, comme une vulgaire marchandise d’une vente mafieuse, entre cinq investisseurs d’une fortune inestimable. À trois heures et une minute, l’enchère se clôtura sur un montant d’un milliard d’euros qu’avait misés un physicien du Qatar. Immédiatement, celui-ci faxa un contrat d’achat à Alex, stipulant l’obligation du vendeur de garantir l’unicité et l’authenticité de son achat, l’absence de tout acte de recherches et d’expériences scientifiques entreprises, sur son acquisition et la notification, avec la mention lue et approuvée, pour toute cession définitive de droit sur celle-ci, ainsi que les différentes conséquences mortelles en cas d’arnaques. L’étudiant se hâta de le signer, mais il réclama à l’acheteur une preuve du paiement de son achat, par virement bancaire, sur son compte suisse qu’il avait mentionné, dans les conditions de vente de son blog, avant de le lui renvoyer. Dans la foulée de son message, son fax se fit entendre. Un justificatif de sa transaction notifiant le virement lui était parvenu. C’était un crédit d’un milliard d’euros, dans un des plus grands groupes financiers de ce pays frontalier de la métropole. Les pupilles scintillant de plénitude, il remplit ses obligations envers l’acheteur et conclut des accords, pour le rapatriement de mon bébé à Doha, dans l’État du Qatar. Dès que la vente fut régularisée, il s’installa, une dizaine de minutes, dans le canapé du bureau du doyen et ne put retenir sa pulsion démesurée d’homme de science, d’en apprendre davantage sur mon gamin. Au-delà de tout acte légal de son contrat et de tout protocole de recherche préalablement établi, il sortit Sami du caveau, l’installa sur le banc d’expérimentation et commença par de simples prélèvements médicaux, tels qu’une prise de sang, une racine de cheveux, un morceau d’ongles et une ponction lombaire. « Je ne ferai peut-être pas la une des publications scientifiques, mais qui sait ? Avec certains prélèvements et mes recherches, je pourrais éventuellement élaborer quelques protocoles et brevets médicaux qui seraient commercialement exploités, dans nos industries pharmaceutiques ou alimentaires, songea-t-il, les pupilles dilatées de conviction. » Dans la minute qui suivit, il entreprit une radiographie de tout son corps, un scanner et un IRM. Plus il avançait dans ses actes infâmes, plus son avidité croissait jusqu’à lui en faire perdre la raison. Soudain, une idée saugrenue surgit de sa conscience. « Tiens ! Est-ce que cette chose est dotée de sensibilités sensorielles ? … Difficile de répondre à la question, il dort profondément… quoi que… il y a sans aucun doute, d’autres moyens de le savoir. » Il se précipita dans sa pharmacie et ramena un flacon d’acide sulfurique. Sans retenue, il en versa sur la jambe droite de mon petit qui poussa un cri monstrueux de douleur. Son hurlement traversa les murs et résonna dans tous les couloirs et pièces du bâtiment, en sortit et s’évapora à cinquante mètres du parking.« Eh bien, c’est un phénoménal réveil qu’il nous fait le petit père, observa le stagiaire, d’un ton narquois et d’un sourire cynique. Tu vas me dire sur une échelle d’un à dix, l’amplitude de ta douleur. »Mon bambin continuait à gémir et finit par s’évanouir à nouveau, sans répondre à l’attente d’Alex. D’un air machiavélique, ce dernier s’empara du chalumeau et l’alluma sur l’emplacement supposé de la brûlure à l’acide. Un déchirant hurlement s’extirpa de la gorge de mon enfant qui tomba, cette fois, dans un profond coma.
CRUAUTÉ ENVERS UN ENFANT La cruauté envers un enfant est un crime impardonnable, mais pour son bien-être laisser faire la justice qu’elle soit juste ou corrompue, c’est à leur charge. Marie. Extraits de la voie de l’ultime espoir Tome 1 Étrange Découverte...
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VOYAGE EN TERRE INCONNUEUn pays, c’est pour moi, un visage, un sourire, un accueil, un prénom, bien plus que des villes, des montagnes, des forêts ou des rivières.Pierre FillitExtraits du tome 3 de ” La voie de l’ultime espoir ” Élixir de vie. Copyright.contexte historique 23e siècle.J’entrai dans la ville par la rue principale du centre où se tenait le marché du jour, dans la rue Cléopâtre. Les marchands finissaient de garnir leur étalage de marchandises, sous des tonnelles de toiles cirées d’un orange chaleureux. L’affluence des urbains démarrait timidement. Accoutrés d’une longue tunique de lin et d’une veste en voilage, les urbains adoptaient la même tenue, dans des couleurs et des motifs variés. Au milieu de la place centrale, nommée Place De Féréold, des musiciens interprétaient du chaabi, une musique égyptienne accompagnée de la voix mélodieuse d’une séduisante femme. Les visages très sympathiques des féréoldiens* et des féréoldiennes ramenèrent progressivement mon sourire. La gentillesse et la simplicité que dégageait ce peuple me contaminaient entièrement, à mesure que je pénétrais au cœur de la ville. À part les commerçants très bavards qui vantaient à voix haute les qualités et les valeurs de leurs marchandises, la discipline des badauds et les propulsions environnantes de couleurs m’émerveillaient et me redonnèrent la joie de vivre.A la hauteur d’une panoplie d’instruments traditionnels de musique, mon attention se posa sur quelques raretés inconnues de mon registre culturel. Deux féréoldiens tenaient ce stand musical. Le premier était brun avec une coupe à la brosse. Sa peau mâte colorée café doré et ses prunelles surlignées de noir lui conféraient le genre d’un égyptien d’origine ancestrale. L’autre, d’une physionomie plus européenne portait une chevelure rousse coupée au carré à la hauteur de la nuque. Son léger bronzage d’une couleur carotte s’harmonisait avec la rousseur de ses cheveux et ses iris noisette claire. A ma vue, ils se livrèrent à un conciliabule de séduction, dans la langue du Caire.« Medhy taᶓ ālɑ šūf !* Divinisa le rouquin. (Medhy vient voir !)Gɑra ēh Yaëll ?* Demanda Medhy en observant autour de lui. (Qu’est-ce qui se passe Yaëll ?) Etfarrɑg ! Bet-sūf elle rûh te qɑrrab men na ?* Questionna Yaëll. (Regarde ! Tu as vu qui va s’approcher de nous ?)Aywɑ !* S’extasia Medhy…El sett betta ɑhlâm-yɑ, heyyɑ*. (Oh oui !…la femme de mes rêves)Bet-hlɑm yɑ ɑh-î*, déclara Yaëll, heyyɑ yɑ*. (Tu rêves mon vieux « mon frère », c’est la mienne.) Ādi maleka-yɑ betū sahāri*, (Voici ma reine des déserts) el nāder wɑrda betā wāha*. (La fleur rare de mon oasis) »« Qu’est-ce qu’il doive pouvoir se dire ces deux là ? Songeai-je en m’approchant. »ɑbadɑn* ! S’écria Yaëll, šoft-a-hɑ ɑwwef fė*. (Jamais ! Je l’ai vue en premier)Mâši, ɑsib-hâ-lâk, heyyɑ lî-k*, renonça Medhy. (Oké, je te la laisse, elle est à toi)Mabût* ! S’étonna Yaëll, entɑ moẖleṣ*. (C’est vrai ! Tu es sincère)Hɑllîk-motmɑ’enn* (Sois tranquille), hɑt-kûn ᶓarūset el-bɑhr ɑk* (Elle sera ta sirène), da šē’ yes ᶓ edni, wɑᶓd* ! (Ça me fait plaisir, promis !) Rassura Medhy. Elle damîr-o s âfi beykȕn dɑyman fɑrhân, we ɑnɑ-o, s âfi we fɑrhân*. (Celui dont la conscience est pure est toujours joyeux et je le suis, pur et joyeux).Yɑ sɑlâm* ! S’extasia Yaëll. (Quelle merveille !)Heyyɑ dâ*, (Elle est là) observa Medhy. Hɑddi sôt-ak men fadlak* ! (Baisse la voix s’il te plait)Bâhod ha*, (Je la prends) suggéra Yaëll d’un ton excité. »Ils avancèrent vers moi et Yaëll m’interpella avec une intonation teintée de courtoisie.« Hello miss ! Welcome to our new world ! (Bonjour mademoiselle ! Bienvenue dans notre nouveau monde.)Hello gentlemen, thank you very much for your welcome (Bon-jour messieurs, merci beaucoup pour votre accueil), synchronisai-je d’un ton affable.The pleasure is for me to be helpful (Le plaisir est pour moi de pouvoir vous être utile), observa-t-il d’une voix éprise d’un sentiment amoureux.Approach miss ! There are certainly among our broad range instrumental, one that will make your happiness (Approchez mademoiselle ! Il y a certainement parmi notre large gamme instrumentale, un qui fera votre bonheur), dit l’égyptien d’un air enjôleur. In what language should you call? (Dans quelle langue faut-il vous adresser la parole ?) Demanda Yaëll le regard vigilant. You have a choice of five languages used by the population here (Vous avez le choix entre cinq langues qu’utilisent la population ici), précisa-t-il les lèvres étirées de gaieté et cordialité.Five languages ! (Cinq langues !) Admirai-je les prunelles ouvertes de stupéfaction. Yes, five languages (Oui, cinq langues), confirma ce vendeur. I’m Yaëll and my colleague Médhy. (Je m’appelle Yaëll et mon collègue Médhy).Miss You see, our instinct traders warned us that you were not here, and it does we rarely wrong, you can count on us (Vous voyez mademoiselle, notre instinct de commerçants nous a averti que vous n’étiez pas d’ici, et celui-ci ne nous trompe que rarement, vous pouvez nous faire confiance), argumenta Médhy d’une intonation passionnée. We are all here from a multidisciplinary culture to bring in many of each project or job creation that we plan and of course to best meet our customers or potential buyers. What would you pleasure ? (Nous sommes tous ici issu d’une culture multidisciplinaire, afin d’amener à bien chaque projet de création ou d’emploi que nous envisageons et évidemment, afin de satisfaire au mieux nos clients ou les potentiels acheteurs. Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?)You have a party because I’m not from here (Vous avez en parti raison), avouai-je d’une voix admirative, (Je ne suis pas d’ici). I named Aubeline, I am French. It’s nice to introduce you to a perfect unknown and alien to the city but today I will look at all these original (Je me prénomme Aubeline, je suis française. C’est gentil de vous présenter ainsi à une parfaite inconnue et étrangère à la ville, mais aujourd’hui, je me contenterai de regarder toutes ces originalités), précisai-je d’un ton sincère.Qu’il soit fait selon votre désir mademoiselle, déclara Médhy dans un excellent français, malgré son accent du Caire et le visage masqué par un léger désappointement. N’hésitez pas à vous renseigner au-près de mon collègue ou de moi-même si vous en ressentez le besoin. Merci de votre compréhension et de votre amabilité messieurs, ajoutai-je sur la même intonation qu’auparavant. »J’observai méticuleusement chaque objet dont le nom et le prix étaient inscrits sur une étiquette placée à la vue des clients. « Quelles merveilles ! Songeai-je en flânant sereinement. »Chap. IIINouveaux Horizons.Les stands étaient disposés à six mètres d’intervalles. À côté du premier à ma gauche, un banc était aménagé. Une personne à la peau bronzée s’y était installé et semblait dormir profondément. Son visage était recouvert d’un sombrero marron et bordé d’une bande dorée. Il portait une chemise blanche, agrémentée d’un gros nœud papillon satiné ocre, sous un costume de charro ornée de bontonaduras et de mancueñas en or. « Tiens un mexicain en Égypte ! Songeai-je le front plissé d’étonnement. » Sans en connaître les raisons, ce personnage me déconcentrait inévitablement. Au bout de cinq minutes, je questionnai Yaëll avec discrétion :« Dites-moi, savez-vous qui est cet individu ?Malheureusement non mademoiselle, depuis une semaine, il erre sur ce banc et n’adresse la parole à personne, indiqua-t-il les mirettes embrasées d’inquiétude. La ville a souhaité lui offrir une hospitalité plus décente, mais il refuse toute proposition. »Cet intermède justificatif et rassurant ramena mon attention vers les instruments de musique. Après mes salutations à Yaëll et à Médhy, je m’apprêtai à partir lorsque le quartz de mon médaillon au bout de ma chaîne scintilla vivement sous mes vêtements, en dégageant une ardente chaleur qui transperça mon tee-shirt et marqua ma peau d’une brûlure superficielle. Simultanément, je sursautai de douleur et de frayeur et saisit imprudemment le médaillon, en scrutant tout autour de moi. Cette imprudence renversa au passage, les ouds placés à peu de mètre du banc, lesquels atterrirent sur la tête du dormeur inconnu. D’un bond, ce dernier se réveilla et laissa tomber son sombrero. Soudain, comme une illusion cruciale et inespérée de survie, dans les profondeurs inconnues de mon inconscience, Cet homme se tint devant moi. Abasourdi par l’impact des ouds, celui-ci resta indifférent à ma présence. Figée de stupéfaction, je lui fixai dans les yeux, les pupilles dilatées d’une joie prisonnière à la frontière de mes iris et de mes sentiments opposés. Ma gorge s’assécha et embastilla le son de ma voix. Sous la chaleur ocrée d’un soleil au zénith, une sueur glaciale perla sur mon front et mon corps tremblait d’excitation. Je luttais durant quelques minutes, pour lui manifester ce bonheur retenu contre mon gré de l’avoir retrouvé, mais ni ma voix, ni mes muscles n’obéirent à mon intense désir. Soudain, un souffle s’extirpa de ma bouche et me libérait de cette aphasie involontaire.
VOYAGE EN TERRE INCONNUE Un pays, c’est pour moi, un visage, un sourire, un accueil, un prénom, bien plus que des villes, des montagnes, des forêts ou des rivières. Pierre Fillit Extraits du tome 3 de ” La voie de l’ultime espoir ” Élixir de vie. Copyright.contexte...
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Avant d’être un homme ou une femme, nous sommes des êtres humains dotés de forces et de faiblesses. Un homme rit, pleure, danse, chante, tombe, se relève ou y reste, déprime ou brille de mille feux, tombe amoureux, craint les chagrins d’amour et finit par s’endurcir ou s’attendrir davantage… mais le plus fabuleux est lorsqu’un homme se passionne de lecture.De Chris Savignan Auteure
Avant d’être un homme ou une femme, nous sommes des êtres humains dotés de forces et de faiblesses. Un homme rit, pleure, danse, chante, tombe, se relève ou y reste, déprime ou brille de mille feux, tombe amoureux, craint les chagrins d’amour et finit...
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chrissou29: VOYAGE EN TERRE INCONNUEUn pays, c’est pour moi, un visage, un sourire, un accueil, un prénom, bien plus que des villes, des montagnes, des forêts ou des rivières.Pierre FillitExtraits du tome 3 de ” La voie de l’ultime espoir ” Élixir de vie. Copyright.contexte historique 23e siècle.J’entrai dans la ville par la rue principale du centre où se tenait le marché du jour, dans la rue Cléopâtre. Les marchands finissaient de garnir leur étalage de marchandises, sous des tonnelles de toiles cirées d’un orange chaleureux. L’affluence des urbains démarrait timidement. Accoutrés d’une longue tunique de lin et d’une veste en voilage, les urbains adoptaient la même tenue, dans des couleurs et des motifs variés. Au milieu de la place centrale, nommée Place De Féréold, des musiciens interprétaient du chaabi, une musique égyptienne accompagnée de la voix mélodieuse d’une séduisante femme. Les visages très sympathiques des féréoldiens* et des féréoldiennes ramenèrent progressivement mon sourire. La gentillesse et la simplicité que dégageait ce peuple me contaminaient entièrement, à mesure que je pénétrais au cœur de la ville. À part les commerçants très bavards qui vantaient à voix haute les qualités et les valeurs de leurs marchandises, la discipline des badauds et les propulsions environnantes de couleurs m’émerveillaient et me redonnèrent la joie de vivre.A la hauteur d’une panoplie d’instruments traditionnels de musique, mon attention se posa sur quelques raretés inconnues de mon registre culturel. Deux féréoldiens tenaient ce stand musical. Le premier était brun avec une coupe à la brosse. Sa peau mâte colorée café doré et ses prunelles surlignées de noir lui conféraient le genre d’un égyptien d’origine ancestrale. L’autre, d’une physionomie plus européenne portait une chevelure rousse coupée au carré à la hauteur de la nuque. Son léger bronzage d’une couleur carotte s’harmonisait avec la rousseur de ses cheveux et ses iris noisette claire. A ma vue, ils se livrèrent à un conciliabule de séduction, dans la langue du Caire.« Medhy taᶓ ālɑ šūf !* Divinisa le rouquin. (Medhy vient voir !)Gɑra ēh Yaëll ?* Demanda Medhy en observant autour de lui. (Qu’est-ce qui se passe Yaëll ?) Etfarrɑg ! Bet-sūf elle rûh te qɑrrab men na ?* Questionna Yaëll. (Regarde ! Tu as vu qui va s’approcher de nous ?)Aywɑ !* S’extasia Medhy…El sett betta ɑhlâm-yɑ, heyyɑ*. (Oh oui !…la femme de mes rêves)Bet-hlɑm yɑ ɑh-î*, déclara Yaëll, heyyɑ yɑ*. (Tu rêves mon vieux « mon frère », c’est la mienne.) Ādi maleka-yɑ betū sahāri*, (Voici ma reine des déserts) el nāder wɑrda betā wāha*. (La fleur rare de mon oasis) »« Qu’est-ce qu’il doive pouvoir se dire ces deux là ? Songeai-je en m’approchant. »ɑbadɑn* ! S’écria Yaëll, šoft-a-hɑ ɑwwef fė*. (Jamais ! Je l’ai vue en premier)Mâši, ɑsib-hâ-lâk, heyyɑ lî-k*, renonça Medhy. (Oké, je te la laisse, elle est à toi)Mabût* ! S’étonna Yaëll, entɑ moẖleṣ*. (C’est vrai ! Tu es sincère)Hɑllîk-motmɑ’enn* (Sois tranquille), hɑt-kûn ᶓarūset el-bɑhr ɑk* (Elle sera ta sirène), da šē’ yes ᶓ edni, wɑᶓd* ! (Ça me fait plaisir, promis !) Rassura Medhy. Elle damîr-o s âfi beykȕn dɑyman fɑrhân, we ɑnɑ-o, s âfi we fɑrhân*. (Celui dont la conscience est pure est toujours joyeux et je le suis, pur et joyeux).Yɑ sɑlâm* ! S’extasia Yaëll. (Quelle merveille !)Heyyɑ dâ*, (Elle est là) observa Medhy. Hɑddi sôt-ak men fadlak* ! (Baisse la voix s’il te plait)Bâhod ha*, (Je la prends) suggéra Yaëll d’un ton excité. »Ils avancèrent vers moi et Yaëll m’interpella avec une intonation teintée de courtoisie.« Hello miss ! Welcome to our new world ! (Bonjour mademoiselle ! Bienvenue dans notre nouveau monde.)Hello gentlemen, thank you very much for your welcome (Bon-jour messieurs, merci beaucoup pour votre accueil), synchronisai-je d’un ton affable.The pleasure is for me to be helpful (Le plaisir est pour moi de pouvoir vous être utile), observa-t-il d’une voix éprise d’un sentiment amoureux.Approach miss ! There are certainly among our broad range instrumental, one that will make your happiness (Approchez mademoiselle ! Il y a certainement parmi notre large gamme instrumentale, un qui fera votre bonheur), dit l’égyptien d’un air enjôleur. In what language should you call? (Dans quelle langue faut-il vous adresser la parole ?) Demanda Yaëll le regard vigilant. You have a choice of five languages used by the population here (Vous avez le choix entre cinq langues qu’utilisent la population ici), précisa-t-il les lèvres étirées de gaieté et cordialité.Five languages ! (Cinq langues !) Admirai-je les prunelles ouvertes de stupéfaction. Yes, five languages (Oui, cinq langues), confirma ce vendeur. I’m Yaëll and my colleague Médhy. (Je m’appelle Yaëll et mon collègue Médhy).Miss You see, our instinct traders warned us that you were not here, and it does we rarely wrong, you can count on us (Vous voyez mademoiselle, notre instinct de commerçants nous a averti que vous n’étiez pas d’ici, et celui-ci ne nous trompe que rarement, vous pouvez nous faire confiance), argumenta Médhy d’une intonation passionnée. We are all here from a multidisciplinary culture to bring in many of each project or job creation that we plan and of course to best meet our customers or potential buyers. What would you pleasure ? (Nous sommes tous ici issu d’une culture multidisciplinaire, afin d’amener à bien chaque projet de création ou d’emploi que nous envisageons et évidemment, afin de satisfaire au mieux nos clients ou les potentiels acheteurs. Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?)You have a party because I’m not from here (Vous avez en parti raison), avouai-je d’une voix admirative, (Je ne suis pas d’ici). I named Aubeline, I am French. It’s nice to introduce you to a perfect unknown and alien to the city but today I will look at all these original (Je me prénomme Aubeline, je suis française. C’est gentil de vous présenter ainsi à une parfaite inconnue et étrangère à la ville, mais aujourd’hui, je me contenterai de regarder toutes ces originalités), précisai-je d’un ton sincère.Qu’il soit fait selon votre désir mademoiselle, déclara Médhy dans un excellent français, malgré son accent du Caire et le visage masqué par un léger désappointement. N’hésitez pas à vous renseigner au-près de mon collègue ou de moi-même si vous en ressentez le besoin. Merci de votre compréhension et de votre amabilité messieurs, ajoutai-je sur la même intonation qu’auparavant. »J’observai méticuleusement chaque objet dont le nom et le prix étaient inscrits sur une étiquette placée à la vue des clients. « Quelles merveilles ! Songeai-je en flânant sereinement. »Chap. IIINouveaux Horizons.Les stands étaient disposés à six mètres d’intervalles. À côté du premier à ma gauche, un banc était aménagé. Une personne à la peau bronzée s’y était installé et semblait dormir profondément. Son visage était recouvert d’un sombrero marron et bordé d’une bande dorée. Il portait une chemise blanche, agrémentée d’un gros nœud papillon satiné ocre, sous un costume de charro ornée de bontonaduras et de mancueñas en or. « Tiens un mexicain en Égypte ! Songeai-je le front plissé d’étonnement. » Sans en connaître les raisons, ce personnage me déconcentrait inévitablement. Au bout de cinq minutes, je questionnai Yaëll avec discrétion :« Dites-moi, savez-vous qui est cet individu ?Malheureusement non mademoiselle, depuis une semaine, il erre sur ce banc et n’adresse la parole à personne, indiqua-t-il les mirettes embrasées d’inquiétude. La ville a souhaité lui offrir une hospitalité plus décente, mais il refuse toute proposition. »Cet intermède justificatif et rassurant ramena mon attention vers les instruments de musique. Après mes salutations à Yaëll et à Médhy, je m’apprêtai à partir lorsque le quartz de mon médaillon au bout de ma chaîne scintilla vivement sous mes vêtements, en dégageant une ardente chaleur qui transperça mon tee-shirt et marqua ma peau d’une brûlure superficielle. Simultanément, je sursautai de douleur et de frayeur et saisit imprudemment le médaillon, en scrutant tout autour de moi. Cette imprudence renversa au passage, les ouds placés à peu de mètre du banc, lesquels atterrirent sur la tête du dormeur inconnu. D’un bond, ce dernier se réveilla et laissa tomber son sombrero. Soudain, comme une illusion cruciale et inespérée de survie, dans les profondeurs inconnues de mon inconscience, Cet homme se tint devant moi. Abasourdi par l’impact des ouds, celui-ci resta indifférent à ma présence. Figée de stupéfaction, je lui fixai dans les yeux, les pupilles dilatées d’une joie prisonnière à la frontière de mes iris et de mes sentiments opposés. Ma gorge s’assécha et embastilla le son de ma voix. Sous la chaleur ocrée d’un soleil au zénith, une sueur glaciale perla sur mon front et mon corps tremblait d’excitation. Je luttais durant quelques minutes, pour lui manifester ce bonheur retenu contre mon gré de l’avoir retrouvé, mais ni ma voix, ni mes muscles n’obéirent à mon intense désir. Soudain, un souffle s’extirpa de ma bouche et me libérait de cette aphasie involontaire.
chrissou29: VOYAGE EN TERRE INCONNUE Un pays, c’est pour moi, un visage, un sourire, un accueil, un prénom, bien plus que des villes, des montagnes, des forêts ou des rivières. Pierre Fillit Extraits du tome 3 de ” La voie de l’ultime espoir ” Élixir...
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chrissou29: Les baleines à bosses à travers un roman, extraits.Soudain, une trombe d’eau s’abattit sur nos têtes.« Oh ! M’écriai-je d’un air surpris et en me rapprochant du bord du chalutier. »Une baleine à bosse avait surgi à la surface de l’océan, à notre insu, et par un magistral mouvement de sa nageoire caudale, avait soulevé des mètres cubes d’eau, lesquels inondèrent le bâbord du chalutier où nous nous tenions. Puis, elle accosta celui-ci et nous fixa de ses pupilles rondes et mystérieuses. Trempée de la tête aux pieds et frigorifiée par la fraîche température de l’eau, j’essuyai mes yeux, afin d’observer ce mammifère.« Oh la vilaine ! Maugréai-je d’un ton surpris et les prunelles ouvertes de stupéfaction.Elle n’est pas vilaine man, elle nous salut à sa façon, rectifia aussitôt mon fiston la vigilance pointée sur le mammifère. C’est Écume de l’Espérance me dit Justin, elle est venue nous présenter ses révérences.Écume de l’Espérance ! Dis-moi, de quoi ou de qui parles-tu ? Questionnai-je la conscience déconcentrée par l’incommodité de mes vêtements mouillés.De la baleine man, c’est son magnifique prénom, informa-t-il, c’est elle qui a permis à Ti’zan, de se rendre en Bretagne.Bien ! Je vais m’asseoir à côté de toi et tu vas m’éclaircir toute cette histoire. »Mon chérubin me fit une petite place près de lui et me compta les aventures de Ti’zan, Grandiab* et la jubarte. Je fus émerveillée par son récit, mais également par ses talents de conteur. Écume de l’Espérance poussait des petits grognements d’un son à multiple variation, comme pour confirmer les propos de celui-ci.« C’est un conte fabuleux ! M’émerveillai-je le visage em-preint d’éblouissement. Il me tarde vraiment de rencontrer celui qui te l’a raconté, observai-je en me levant. Et c’est vraiment regrettant pour la nature, que les animaux sauvages aient ce comportement, aussi familiarisé. Ils se mettent en danger, de trop faire confiance à l’homme….Extraits de la voie de l’ultime espoir Tome 1 Étrange DécouverteDe Chris SavignanCopyright France
chrissou29: Les baleines à bosses à travers un roman, extraits. Soudain, une trombe d’eau s’abattit sur nos têtes. « Oh ! M’écriai-je d’un air surpris et en me rapprochant du bord du chalutier. » Une baleine à bosse avait surgi à la surface de l’océan,...
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chrissou29: VOYAGE EN TERRE INCONNUEUn pays, c’est pour moi, un visage, un sourire, un accueil, un prénom, bien plus que des villes, des montagnes, des forêts ou des rivières.Pierre FillitExtraits du tome 3 de ” La voie de l’ultime espoir ” Élixir de vie. Copyright.contexte historique 23e siècle.J’entrai dans la ville par la rue principale du centre où se tenait le marché du jour, dans la rue Cléopâtre. Les marchands finissaient de garnir leur étalage de marchandises, sous des tonnelles de toiles cirées d’un orange chaleureux. L’affluence des urbains démarrait timidement. Accoutrés d’une longue tunique de lin et d’une veste en voilage, les urbains adoptaient la même tenue, dans des couleurs et des motifs variés. Au milieu de la place centrale, nommée Place De Féréold, des musiciens interprétaient du chaabi, une musique égyptienne accompagnée de la voix mélodieuse d’une séduisante femme. Les visages très sympathiques des féréoldiens* et des féréoldiennes ramenèrent progressivement mon sourire. La gentillesse et la simplicité que dégageait ce peuple me contaminaient entièrement, à mesure que je pénétrais au cœur de la ville. À part les commerçants très bavards qui vantaient à voix haute les qualités et les valeurs de leurs marchandises, la discipline des badauds et les propulsions environnantes de couleurs m’émerveillaient et me redonnèrent la joie de vivre.A la hauteur d’une panoplie d’instruments traditionnels de musique, mon attention se posa sur quelques raretés inconnues de mon registre culturel. Deux féréoldiens tenaient ce stand musical. Le premier était brun avec une coupe à la brosse. Sa peau mâte colorée café doré et ses prunelles surlignées de noir lui conféraient le genre d’un égyptien d’origine ancestrale. L’autre, d’une physionomie plus européenne portait une chevelure rousse coupée au carré à la hauteur de la nuque. Son léger bronzage d’une couleur carotte s’harmonisait avec la rousseur de ses cheveux et ses iris noisette claire. A ma vue, ils se livrèrent à un conciliabule de séduction, dans la langue du Caire.« Medhy taᶓ ālɑ šūf !* Divinisa le rouquin. (Medhy vient voir !)Gɑra ēh Yaëll ?* Demanda Medhy en observant autour de lui. (Qu’est-ce qui se passe Yaëll ?) Etfarrɑg ! Bet-sūf elle rûh te qɑrrab men na ?* Questionna Yaëll. (Regarde ! Tu as vu qui va s’approcher de nous ?)Aywɑ !* S’extasia Medhy…El sett betta ɑhlâm-yɑ, heyyɑ*. (Oh oui !…la femme de mes rêves)Bet-hlɑm yɑ ɑh-î*, déclara Yaëll, heyyɑ yɑ*. (Tu rêves mon vieux « mon frère », c’est la mienne.) Ādi maleka-yɑ betū sahāri*, (Voici ma reine des déserts) el nāder wɑrda betā wāha*. (La fleur rare de mon oasis) »« Qu’est-ce qu’il doive pouvoir se dire ces deux là ? Songeai-je en m’approchant. »ɑbadɑn* ! S’écria Yaëll, šoft-a-hɑ ɑwwef fė*. (Jamais ! Je l’ai vue en premier)Mâši, ɑsib-hâ-lâk, heyyɑ lî-k*, renonça Medhy. (Oké, je te la laisse, elle est à toi)Mabût* ! S’étonna Yaëll, entɑ moẖleṣ*. (C’est vrai ! Tu es sincère)Hɑllîk-motmɑ’enn* (Sois tranquille), hɑt-kûn ᶓarūset el-bɑhr ɑk* (Elle sera ta sirène), da šē’ yes ᶓ edni, wɑᶓd* ! (Ça me fait plaisir, promis !) Rassura Medhy. Elle damîr-o s âfi beykȕn dɑyman fɑrhân, we ɑnɑ-o, s âfi we fɑrhân*. (Celui dont la conscience est pure est toujours joyeux et je le suis, pur et joyeux).Yɑ sɑlâm* ! S’extasia Yaëll. (Quelle merveille !)Heyyɑ dâ*, (Elle est là) observa Medhy. Hɑddi sôt-ak men fadlak* ! (Baisse la voix s’il te plait)Bâhod ha*, (Je la prends) suggéra Yaëll d’un ton excité. »Ils avancèrent vers moi et Yaëll m’interpella avec une intonation teintée de courtoisie.« Hello miss ! Welcome to our new world ! (Bonjour mademoiselle ! Bienvenue dans notre nouveau monde.)Hello gentlemen, thank you very much for your welcome (Bon-jour messieurs, merci beaucoup pour votre accueil), synchronisai-je d’un ton affable.The pleasure is for me to be helpful (Le plaisir est pour moi de pouvoir vous être utile), observa-t-il d’une voix éprise d’un sentiment amoureux.Approach miss ! There are certainly among our broad range instrumental, one that will make your happiness (Approchez mademoiselle ! Il y a certainement parmi notre large gamme instrumentale, un qui fera votre bonheur), dit l’égyptien d’un air enjôleur. In what language should you call? (Dans quelle langue faut-il vous adresser la parole ?) Demanda Yaëll le regard vigilant. You have a choice of five languages used by the population here (Vous avez le choix entre cinq langues qu’utilisent la population ici), précisa-t-il les lèvres étirées de gaieté et cordialité.Five languages ! (Cinq langues !) Admirai-je les prunelles ouvertes de stupéfaction. Yes, five languages (Oui, cinq langues), confirma ce vendeur. I’m Yaëll and my colleague Médhy. (Je m’appelle Yaëll et mon collègue Médhy).Miss You see, our instinct traders warned us that you were not here, and it does we rarely wrong, you can count on us (Vous voyez mademoiselle, notre instinct de commerçants nous a averti que vous n’étiez pas d’ici, et celui-ci ne nous trompe que rarement, vous pouvez nous faire confiance), argumenta Médhy d’une intonation passionnée. We are all here from a multidisciplinary culture to bring in many of each project or job creation that we plan and of course to best meet our customers or potential buyers. What would you pleasure ? (Nous sommes tous ici issu d’une culture multidisciplinaire, afin d’amener à bien chaque projet de création ou d’emploi que nous envisageons et évidemment, afin de satisfaire au mieux nos clients ou les potentiels acheteurs. Qu’est-ce qui vous ferait plaisir ?)You have a party because I’m not from here (Vous avez en parti raison), avouai-je d’une voix admirative, (Je ne suis pas d’ici). I named Aubeline, I am French. It’s nice to introduce you to a perfect unknown and alien to the city but today I will look at all these original (Je me prénomme Aubeline, je suis française. C’est gentil de vous présenter ainsi à une parfaite inconnue et étrangère à la ville, mais aujourd’hui, je me contenterai de regarder toutes ces originalités), précisai-je d’un ton sincère.Qu’il soit fait selon votre désir mademoiselle, déclara Médhy dans un excellent français, malgré son accent du Caire et le visage masqué par un léger désappointement. N’hésitez pas à vous renseigner au-près de mon collègue ou de moi-même si vous en ressentez le besoin. Merci de votre compréhension et de votre amabilité messieurs, ajoutai-je sur la même intonation qu’auparavant. »J’observai méticuleusement chaque objet dont le nom et le prix étaient inscrits sur une étiquette placée à la vue des clients. « Quelles merveilles ! Songeai-je en flânant sereinement. »Chap. IIINouveaux Horizons.Les stands étaient disposés à six mètres d’intervalles. À côté du premier à ma gauche, un banc était aménagé. Une personne à la peau bronzée s’y était installé et semblait dormir profondément. Son visage était recouvert d’un sombrero marron et bordé d’une bande dorée. Il portait une chemise blanche, agrémentée d’un gros nœud papillon satiné ocre, sous un costume de charro ornée de bontonaduras et de mancueñas en or. « Tiens un mexicain en Égypte ! Songeai-je le front plissé d’étonnement. » Sans en connaître les raisons, ce personnage me déconcentrait inévitablement. Au bout de cinq minutes, je questionnai Yaëll avec discrétion :« Dites-moi, savez-vous qui est cet individu ?Malheureusement non mademoiselle, depuis une semaine, il erre sur ce banc et n’adresse la parole à personne, indiqua-t-il les mirettes embrasées d’inquiétude. La ville a souhaité lui offrir une hospitalité plus décente, mais il refuse toute proposition. »Cet intermède justificatif et rassurant ramena mon attention vers les instruments de musique. Après mes salutations à Yaëll et à Médhy, je m’apprêtai à partir lorsque le quartz de mon médaillon au bout de ma chaîne scintilla vivement sous mes vêtements, en dégageant une ardente chaleur qui transperça mon tee-shirt et marqua ma peau d’une brûlure superficielle. Simultanément, je sursautai de douleur et de frayeur et saisit imprudemment le médaillon, en scrutant tout autour de moi. Cette imprudence renversa au passage, les ouds placés à peu de mètre du banc, lesquels atterrirent sur la tête du dormeur inconnu. D’un bond, ce dernier se réveilla et laissa tomber son sombrero. Soudain, comme une illusion cruciale et inespérée de survie, dans les profondeurs inconnues de mon inconscience, Cet homme se tint devant moi. Abasourdi par l’impact des ouds, celui-ci resta indifférent à ma présence. Figée de stupéfaction, je lui fixai dans les yeux, les pupilles dilatées d’une joie prisonnière à la frontière de mes iris et de mes sentiments opposés. Ma gorge s’assécha et embastilla le son de ma voix. Sous la chaleur ocrée d’un soleil au zénith, une sueur glaciale perla sur mon front et mon corps tremblait d’excitation. Je luttais durant quelques minutes, pour lui manifester ce bonheur retenu contre mon gré de l’avoir retrouvé, mais ni ma voix, ni mes muscles n’obéirent à mon intense désir. Soudain, un souffle s’extirpa de ma bouche et me libérait de cette aphasie involontaire.
chrissou29: VOYAGE EN TERRE INCONNUE Un pays, c’est pour moi, un visage, un sourire, un accueil, un prénom, bien plus que des villes, des montagnes, des forêts ou des rivières. Pierre Fillit Extraits du tome 3 de ” La voie de l’ultime espoir ” Élixir...
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chrissou29: L’ART DE LA SÉDUCTION.L’homme est un incorrigible séducteur dans sa quête à la femme de sa vie. Qui oserait le leur reprocher ? L’amour est un bonheur incontournable, s’il est réel et sincère.long extrait de la voie de l’ultime espoir. De Chris Savignan Auteure. Copyright.Sous le regard et les quelques félicitations de mes fans, nous traversâmes la grande salle, jusqu’à sa table, située dans l’avant-dernière rangée du fond. Avec élégance, j’inclinai de la tête à chacun d’entre eux, de gauche à droite, en signe de remerciement. Soudain, un bel Italien me retint par le bras et nous stoppa brusquement :- « Ottimo spettacolo e canzoni molto belle, mio complimenti e grazie.Tu sei bella come una Madonna°, confia-t-il, d’un ton charmant et les yeux pétillants d’adulation, e la tua voce è… la tua voce è… divina, sublima °… (Grand spectacle et des chansons très belles, mes compliments et remerciements. Tu es belle comme une madone et ta voix est… ta voix est… divine, sublime…)- Merci, allouai-je, en me dégageant discrètement de son emprise.- Qu’est-ce qu’il a dit ? Me renseignai-je d’un air troublé, auprès de mon prince de cette soirée.- Ce que je pense, sincèrement et timidement, au plus profond de mon être et que je vous avouerai dans un moment, si vous daignez m’accorder une pointe de patience.- Bien, je vous suis tranquillement, accédai-je, le visage illuminé de béatitude. »Loïc reprit la direction de sa table. Puis, à la hauteur de celle-ci, il m’invita, avec élégance et courtoisie, à m’asseoir, tel un gentleman d’une dynastie princière bien éduquée, avant de prendre sa place. Dans la seconde qui suivit, il commanda deux coupes de champagne et une rose rouge au serveur qui passait, avec son plateau garni.« Dites-moi, puis-je me permettre une entorse à la discrétion de votre vie privée ? Questionna-t-il, en me dévorant du regard, pour m’offrir ce symbole floral de l’amour.- Vous pouvez toujours tenter, agréai-je, en accrochant la tige, dépourvue de ses épines, avec délicatesse. Toutefois, je ne m’engagerai pas à vous répondre et merci pour cette rose, elle est splendide !- Humm !!! La beauté, la féminité, la subtilité, le talent, le savoir, vous possédez véritablement toutes les qualités, pour une excellente et esquisse soirée, révéla-t-il, d’une intonation subjuguée. C’est quoi votre recette pour cumuler autant d’élégances ?- Un brin de pureté, un soupçon de liberté, une pointe d’amour, un extrait d’empathie et quelques zestes de folie douce et vous obtenez l’élégance du cœur d’où provient l’élégance de l’âme et de l’être, répondis-je, d’une tendre voix.- Waouh ! Je ne puis résister à votre envoûtement, je suis à vos pieds, belle inconnue, dévoila mon prétendant. À ce propos, votre pré-nom de scène, est-il un pseudonyme ou votre véritable identité ?- Voilà donc ce qui vous intrigue, observai-je, d’un accent délectable, je ne vois aucune marque d’indiscrétion, à vous dévoiler qu’il s’agit bien de ma véritable identité.- Christine… ! S’extasia-t-il, d’un air et d’une inflexion énamourés, c’est un charmant prénom, porté par une ravissante jeune femme, déclara-t-il, d’un ton séduit. Sachez que j’ai profondément apprécié vos chansons, votre humour dérisoire et votre magnifique timbre de voix.- Merci, vos compliments me vont droit au cœur, avouai-je, les joues cramoisies d’intimidation, mais ils me toucheront davantage et plus profondément, si vous consentez à me tutoyer.- Sans une once d’hésitation ma belle, il en va de même pour toi. Buvons à présent à notre rencontre ! Finalisa-t-il, d’un air comblé, en levant son verre. Que l’avenir nous ouvre les portes de notre destinée, de la simplicité et du bonheur.- Je n’en espérais pas moins, concédai-je, le visage illuminé de joie, en lui portant un toast, avec ma coupe. »Nous bûmes une gorgée de champagne et reposâmes nos verres. Un pesant mutisme laissa place au brouhaha de la foule. Son audace des premières heures se transforma en une pesante timidité. Il me fixait de-puis un moment, sans me parler ou me proposer une danse. Cette situa-tion m’incommodait un peu, mais je profitai de l’instant présent, pour apprécier également la beauté et le charme de cet homme. Les couleurs vertes et beiges de son accoutrement moderne rehaussaient le marron clair de ses iris qui laissaient entrevoir, dans ses arrondis, des reflets verts, disposés en forme de rayons, convergeant vers ses pupilles. Ses cheveux étaient d’un châtain clair, avec des mèches blondies, sous les effets combinés du soleil et de la salinité de la mer. Sa coiffure dessinait du front une longue frange, d’un dégradé à quatre niveaux, sur la droite de sa face et deux à gauche. De la nuque vers les oreilles, elle esquissait une coupe raccourcie. Chaque fois que ses regards se détournaient du mien, au profit des autres spectacles de la soirée, j’en étais toujours en-voûtée. Ce moment me semblait durer une éternité. Soudain, au-delà de tout espoir, son désir coïncida avec mes attentes.- « M’accorderais-tu cette danse ? Sollicita-t-il, en me tendant délicatement une main.- Volontiers ! Déclarai-je, d’une voix déterminée. »Avec la grâce et l’élégance d’une princesse, je lui accordai ma main, puis me levai de mon siège. Nous nous dirigeâmes vers la piste. Ensuite, il me serra délicatement contre lui et cadença sur le rythme langoureux du slow de l’orchestre harmonique. Sa carrure qui cachait largement la mienne et sa hauteur qui me dépassait d’une tête me procurèrent une sensation de confort et un sentiment de sécurité. Pendant notre danse, il m’apprit ses goûts musicaux et m’interrogea sur ma carrière. Il croyait que j’étais interprète. Sa galanterie naturelle m’émouvait exceptionnelle-ment. Au bout du troisième slow, il me pressait tendrement contre lui et m’effleurait la joue, avec finesse et volupté. Il me plaisait beaucoup et la réciprocité reflétait dans son attitude et ses propos.- « Depuis combien de temps exerces-tu ce métier d’artiste ?- Oh, ce n’est pas mon métier, je te l’avoue, je chante pour mon plaisir, rectifiai-je, d’un ton surpris. Je suis serveuse dans un restaurant rapide bio.- Eh bien, j’en suis totalement confus, avec autant de maîtrise dans la voix, j’aurais juré que tu étais une professionnelle de carrière, avoua-t-il, les sourcils plissés d’étonnement. Sans détruire l’image du métier de la restauration, tu devrais sérieusement envisager la voie de la chanson. Elle est faite pour toi et je suis convaincu que tu n’auras aucune difficulté, pour trouver ta place chez les célébrités actuelles et dans le cœur de tes admirateurs inconditionnels actuels et futurs.- Tu as certainement raison, mes amis m’ont encouragée également vers ce choix, je vais finir par me laisser tenter, concédai-je, d’une in-flexion teintée d’enjouement. Mais est-ce que tu peux me dire à présent, ce que cet Italien m’a déclaré tout à l’heure ?- Que me répondrais-tu, si je t’acclamais ma soif de te revoir ? Visa-t-il, d’une intonation passionnée.- Tout simplement que j’en meurs d’envie aussi, consentis-je, d’un ton suave, les prunelles chatoyantes de sincérité et le cœur définitivement conquis. Voilà, je pense avoir répondu à ta question, par contre, tu n’as pas éclairci la mienne.- Cet homme a dérobé ma pensée, lorsque je suis passé à côté de lui, m’annonça-t-il, et je n’ai pas cessé de te le confirmer, durant ces merveilleux moments à tes côtés. Je me répéterai autant de fois qu’il le faudra, mais cette fois à haute voix, tu es belle comme une madone et ta voix est divine et sublime. Voilà ce qu’il m’a dérobé au bout de la langue. Néanmoins, la différence c’est que tu es avec moi, ce qui n’est pas anodin. Tu me fais, à moi, le privilège exquis d’accepter ma suggestion, d’affiner notre relation. Tu fais de moi, l’homme le plus heureux et chanceux au monde. Tu es tout simplement extraordinaire, dans toute l’acception du terme et totalement surprenante, dans toute la magnificence des différentes définitions, de ce fabuleux qualificatif. »Au-delà d’en être séduite, ces humbles flatteries m’avaient inévitablement ensorcelée. D’un commun accord, nous fixâmes des jours et des horaires de rencontres amoureuses. Chaque rendez-vous ressemblait à un conte des mille et une nuits. Il m’apprit qu’il travaillait dans la police. Il était précisément un médecin judiciaire prodige et renommé, d’un institut médical légal qui travaillait en étroite collaboration avec les hôpitaux, les cliniques, les brigades de Gendarmerie et les commissariats et préfectures de police. Prévenant et sincère, il me déclara ses sentiments le huitième soir, sur le seuil d’entrée de la résidence des officiers judiciaires, en médecine légale. « Tu sais ma douce, m’avait-il dit, l’alchimie qui s’opère entre nous me rend fou, je ne peux plus contenir mes émotions, je t’aime ! Tu as entendu, je t’aime ! »Ce moment intime me bouleversa à un point que je ne sus quoi lui répondre
chrissou29: L’ART DE LA SÉDUCTION. L’homme est un incorrigible séducteur dans sa quête à la femme de sa vie. Qui oserait le leur reprocher ? L’amour est un bonheur incontournable, s’il est réel et sincère. long extrait de la voie de l’ultime espoir. De...
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chrissou29: RÊVE D’ENFANT Qu’on soit enfant ou adulte, les rêves ouvrent souvent les portes de l’imaginaire et du fantastique pour combler l’insatisfaction d’un désir réel. Mais quand la poésie se fait romanesque, c’est pour apaiser les cœurs meurtris D’ Amélie FLORINO Extraits poétiques et romanesques d’un passage de LA VOIE DE L’ULTIME ESPOIR tome 1 ÉTRANGE DÉCOUVERTE. Copyright Chapitre XVI Socrate Et La Poésie. À la quinzaine du mois de septembre 2236, une dizaine de jours après la confidence de Manou, à propos du sommeil de Sami, je repris le contrôle de la situation de crise, dans laquelle je m’étais personnellement engouffrée. Je visionnais la vie sous d’autres angles, en réalisant que les non-dits pouvaient non seulement représenter un fléau, dans toutes les relations humaines, mais également une souffrance nommée aussi remords ou regret, surtout lorsqu’on est contraint de rompre avec un être cher, à la fois conseiller et ami. Nous progressions vers une période, dans laquelle la tendance mondiale des pensées et des attitudes s’enivrait d’une atmosphère philosophique et poétique. L’impact de la réduction des températures de notre climat, sur les populations, semblait être la cause de cette nouvelle joie d’exister, de positiver et de vivre avec passion, chaque seconde de notre destinée. La majorité des gens, toujours valides et sociabilisés révélèrent leur âme d’artiste, afin de dynamiser le reste du monde, et de croître leur niveau intellectuel et culturel. Et moi, je repris mes compositions musicales, agrémentées de vers à rimes pauvres, riches, avec parfois, quelques notes inégales et banales. Avec sagacité, mon p’tit loup accusa le coup d’une insatisfaction de réaliser son rêve de jardin d’Éden qui dévia vers un souhait d’une chambre, à l’intérieur de laquelle les plantes feraient office de décors. Il alimenta ses désirs conscients, en étudiant la faune, la flore et leur mystère. Il se passionna également, pour les plantes disparues, depuis les années 2000 et pour la mythologie, notamment sur les animaux mythiques. Sa chambre était spacieuse. Avec son accord, j’apportai une touche de nouveauté à son décor, du sol au mur, en passant par le mobilier. Le papier peint d’un jaune poussin donnait de la luminosité et de la splendeur à la pièce, quelles que fussent les conditions climatiques. Elle se composait d’un grand lit, d’une commode et d’un placard, en bois de tamarin d’occasion. Des cadres vert anis, astucieusement accrochés au mur, exposaient des images d’animaux et de forêts enchanteresses qui décoraient la pièce, avec des couleurs assorties aux rideaux et à sa chaise de bureau. Une mini-cascade artificielle, dénichée dans une vente aux enchères, créait un son mélodieux de l’eau et procurait une paix intérieure divine. Indépendamment de la situation actuelle, j’avais choisi cette décoration zen, avant son arrivée, et l’agrémentai à présent, de haut-parleurs, pour diffuser des sons de la nature, de bougies à led, dans des bocaux remplis de cailloux colorés, de quelques objets qui réfléchissent la lumière, en la tamisant, une moquette pelouse et de grandes affiches de faune et de flore. Ces grands changements lui créèrent une ambiance propice au sommeil et compensèrent le bruit produit par le sol en plan-chers, à chacun de nos déplacements, dans cette pièce. Un soir du même mois, il s’allongea sur son lit, pour s’endormir. Il fixa le plafond tapissé, récemment, d’étoiles phosphorescentes, d’un air rêveur et se laissa à nouveau emporter, sous le doux son des bruits d’une forêt tropicale, par ses songes d’espace vert, comblant tous les recoins de sa chambre. Soudain, un tambourinage de vitre résonna lourdement dans la pièce. Alerte, il se leva d’un pied et se dirigea vers sa fenêtre. Son visage s’illumina d’une pureté angélique, sous l’emprise d’un enchantement. Il afficha un ravissement en croissant de lune, sur les rives de sa bouche et posa ses mains contre la vitre. Un grand et magnifique aigle pygargue albinos, avec des plumes blanches de soie scintillante et des yeux d’un bleu azur, tapait contre le verre, avec noblesse et fierté, avant de lui crier dans un langage humain et d’une voix majestueuse : « Ouvre vite, petit humain ! Je ne pourrais pas revenir demain ! Avec cet alizé qui souffle dehors, je ne serai évité le sort d’y trouver la mort. » Aussitôt, mon fils coulissa le vantail de sa fenêtre et tendit son bras à l’élégant et bel oiseau blanc qui déploya ses ailes de deux mètres d’envergure, avant d’y poser sa patte. « Qui es-tu ? S’enquit celui-ci, les yeux ouverts et miroitants d’éblouissement, de ce splendide volatile qui le fixait de ses iris cristal-lins. Socrate, mon garçon ! S’annonça l’oiseau, en scrutant Sami du pied à la tête, pendant que celui-ci s’émerveillait d’entendre un oiseau qui parlait. Et bien pour un combattant, tu n’es pas bien grand ! S’ébahit-il, d’une intonation digne d’un poète. Chut ! Baisse d’un ton ! Murmura mon p’tit loup, en posant son pouce sur ses lèvres. Je n’ai que quatre ans, je ne peux pas être grand ! » Le rapace rabaissa sa fierté, sans pour autant éviter d’exposer ses sonorités poétiques et romanesques. Mon bambin referma délicatement sa fenêtre et alla s’asseoir sur son lit. « Navré pour la nuisance vocale qui résonne dans ce local et involontairement induite, par mon inconduite, s’excusa Socrate, en marmonnant. Finalement, tu es plutôt géant, pour un petit homme de quatre ans et tu me sembles doté d’une intelligence, supérieure à tout garçonnet de ta lignée. Je viens de la part de Justin, Justin le malin, tu le connais bien ce cher lutin, avec qui tu partages des instants divins. Justin ! Tu connais Justin ! S’émerveilla mon p’tit loup, d’un ton admiratif. Oui, Justin, c’est ton copain, mais c’est aussi le mien. Il vint un beau matin, me demander de combler le chagrin, d’un petit homme qui changera notre destin. Dis-moi Socrate, tu parles toujours avec autant de rimes ? Interrogea mon gamin, prêt à éclater de rire. Oh non ! Mon petit Sami, les amis de mes amis sont mes amis, je les aborde tous ainsi, mais sous peu que tu me trouves un peu chiant, nos relations n’évolueront qu’avec des inconvénients ! Insista-t-il, d’un ton empreint d’inquiétude et d’un œil suspicieux, sur la cause de l’hilarité de mon fils. Tu te trompes mon cher ami, je suis humblement ravi d’avoir de la compagnie, dans ma vie, certifia celui-ci, en imitant son intonation et son attitude. Je peux t’adresser la parole, d’homme à homme, même si je n’en suis pas un en somme, selon tous les protocoles de vos nobles idoles. Quoique certains suivent bien plus le chemin et l’instinct, de certaines races primitives et féroces de félins, que celui d’un humain, dans la voie choisie de leur monumental destin, dénonça-t-il, avec certitude et d’un ton répugné. Mais vois-tu, depuis que j’ai perdu ma fonction, je n’ai pas cessé de tourner en rond. Et quand il pleut, je m’ennuie un peu. Pour ne pas y passer ma vie, j’ai décidé de me consacrer à la poésie et à la mélodie. » Le pygargue pesait un poids trop important, pour que Sami pût continuer à le tenir aussi longtemps. Son bras se fatiguant, il se leva et le dé-posa sur le petit divan, accosté à son bureau, en lui demandant : « Tu sembles bien connaître les humains, c’est vrai que beaucoup d’entre eux n’ont pas l’éthique d’entre être un, ils n’ont aucune valeur morale, aucun respect, aucune dignité et bien d’autres vices. En plus, ils l’affichent clairement ou s’en cachent derrière de bonnes apparences. D’ailleurs, certains ont pour vocations ou métiers de pourrir l’existence de ceux et celles qui en ont une belle, même supérieure à la moyenne, comme celles qui vivent u seuil de la pauvreté et même en dessous. À l’opposé, ceux et celles qui ont été victimes d’actes atroces et immondes, parfois sous de bons aspects d’intérêts généraux de sécurité ou de croyances spirituelles, deviennent des martyrs ou des souffres douleurs de la société et ne s’en remettent jamais, au nom des bonnes raisons scientifiques et existentielles qu’on envisage ou qui découlent d’un enchaînement de conséquences positives pour la postérité. Tout en sachant que finalement, ils ouvrent aussi parallèlement, les portes de leur propre vie à ces prédateurs de toutes espèces vivantes, et celles des autres, dans l’espoir de pouvoir les coincés, pour ceux qui sont du métier et quant aux autres, dans la croyance d’y avoir contribué, tant qu’ils n’ont pas le malheur d’en être victime. Malheureusement beaucoup de monstres en échappent et même ceux qui se font appréhender le sont aux prix de nombreuses proies qu’ils auront violentées, même tuées, trop souvent, pour finalement, satisfaire les idéaux d’une minorité qui refuse d’évoluer dans la pratique de leur fonction de sécurité et surveillance. Je comprends, parfaitement à quoi tu fais allusion, mon garçon, car là d’où je viens, j’en ai vu défilé des cas qui ne tournent pas rond, affirma l’oiseau. D’abominables et immondes criminels, surtout sexuels envers qui les humains dressent un autel, au détriment des victimes qui demeurent dans une souffrance éternelle, à des finalités stratégiques universelles d’en arrêter d’autres en liberté subtile ou conditionnelle, lors-qu’ils n’ont pas été appréhendés ou lorsqu’ils risquent la récidive sous leur surveillance artificielle. Ce n’est pas très sain comme pratique, la solidarité citoyenne qui porte sur l’assistance de toute personne en danger serait moins critique et plus pragmatique. Mais faut-il encore que l’homme daigne à se côtoyer et s’aimer, plutôt qu’à se diviser et se détester. Cependant, on dit que les gens qui ont reçu chaos du monde et du temps, comme présent de ses congénères et ses enfants, que ce sont des bons attrapeurs de frisbee dans leur talent, même parmi ceux qui leur causent des dommages et des accidents. Sauf que les bons attrapeurs sont aussi de parfaits lanceurs à l’envoyeur, s’il leur reste suffisamment de vitalité sans rancœur. Il existe aussi des défenseurs dans ces petits jeux de frisbee de l’horreur. Ceux qui sèment le malheur seront toujours terrassés par leur propre terreur. Exact ! C’est ce dont je faisais allusion. Il y aura toujours une justice pour ceux qui subissent à tort des abus et des supplices, tant que leur force individuelle ou collective investigatrice, leur estime et amour d’eux-mêmes avec une âme actrice demeurent leur énergie motrice. Mais, par la même occasion, que faisais-tu mon bel aigle blanc, avant d’exercer tes talents d’artistes ambulants ? » Socrate, se sentant propulsé chez les grands, prit un air de vaillant, pour l’informer immédiatement, du métier qu’il avait auparavant. Avec une pointe de compliment et de remerciement, pour le statut de bel aigle blanc, il reprit en rimant : « Merci tendre et honorable enfant, ce que tu exploites à l’instant, c’est également du talent, formulé brillamment et prononcé intelligemment. J’étais le gardien d’une belle porte en or fin qui menait vers un destin, réservé à des êtres purs et sains, de la tête aux pieds sans oublier les mains. Comme toi sacré gamin ! Glorifia-t-il, d’un ton puritain. Une belle porte en or ! Où se trouve-t-elle ? Inspecta mon p’tit loup, les prunelles illuminées d’ambition de la géolocaliser. Je crains de devoir te décevoir, par mon refus de te dévoiler le grimoire de mon histoire, mais ne perds pas espoir, annonça tristement Socrate. C’est un secret qui m’est impossible à révéler, mais on n’sait jamais, tu l’apprendras peut-être au détour d’un sentier, par l’intermédiaire d’une fée habilitée, pour ce genre de faits. Pas de soucis mon bel ami, même dans la déception, il y a du bon, des bonnes sensations et de belles émotions, comme celles de s’être délivré d’un fardeau trop lourd pour ses petites épaules, déclara Sami, d’un ton sagace et d’un air convaincu. Que s’est-il passé entre temps ? Aaah ! Soupira l’aigle, en remuant sa face de désolation. Aujourd’hui, comparable à Justin, ma tête est mise à prix, dans une sanglante guerre qui remonte à naguère et je suis poursuivi avec haine, par un animal sacré de l’Égypte Ancienne, Homère, cet horrible scorpion à doubles queues et pattes à mâchoire, lequel afflige des misères, avec ces deux et longs aiguillons au bout de ces vésicules à venin mortel, même à ceux qui ne le méritent guère. Mais vois-tu mon garçon, malgré tous ses dons et son incroyable vitesse, ça m’étonnerait qu’il puisse me rattraper ! Il lui faudrait plus d’une dextérité pour me piéger, affirma-t-il, en affichant sa fierté. Il coure tel un putois vers sa proie, et moi, je le survole juste au-dessus de ses exploits et le nargue sans effroi, grâce à la vélocité de mes battements d’ailes, tendues, majestueuses et semblables à l’envergure d’une oie en dentelle qui s’envole pour fuir un prédateur redouté, par ses demoiselles et ces Messieurs en duvet, une vitesse à en mourir de froid et acquise lors de mes multiples exploits. Alors, j’espère que tes ailes sauveront Justin le jour où Homère s’attaquerait à lui, au détour d’un chemin, formula mon bambin, les pu-pilles obscurcies de frayeurs. À ta place, je ne m’inquiéterais pas pour Justin. Il est tellement malin que sans ailes, il aura plus d’une ficelle dans sa cervelle, pour esquiver les attaques opiniâtres, de ces deux énormes aiguillons noirâtres, rassura Socrate. Et puis, je ne suis pas venu pour Justin. C’est pour toi gamin que j’ai confronté mes ailes à ce ciel, devenu pour moi un territoire inhabituel et sensationnel, mais dans lequel, des risques potentiels de duels peuvent provoquer la fin de ma vie éternelle et artificielle, énuméra-t-il, d’un ton théâtral. Il semblerait que tu rêves de verdures, à cause d’une existence monotone et dure, observa-t-il, d’une voix plus sérieuse et attentionnée. Exaucer ton désir de jardin ne fait pas partie de mes fins. Aussi mérité que puisse s’avérer ton besoin, mes possibilités ne vont pas aussi loin, reconnut l’oiseau, en passant du divan à la chaise de bureau. » Sami était toujours accosté au sofa et le contemplait dans ses prestations physiques. Socrate scruta brièvement les dossiers d’horticulture de son ami. Ensuite, les projecteurs visuels braqués vers les mirettes luisantes de fascination de ce dernier, il annonça d’une intonation à nouveau grandiloquente : « Par contre, je te propose des compensations qui te plairont et qui apporteront à ta chambre resplendissante de lumière, le vert que tu espères, depuis naguère. Dès demain, pour combler ton chagrin et ta mélancolie secrète, tu trouveras dans un recoin de ta fenêtre, lorsque le soleil se décidera à naître, une petite enveloppe champêtre, dans laquelle tu sauras certainement reconnaître, les graines et les boutures destinées à paraître dans leur toilette, grâce à tes sublimes doigts de maître. Toutes ces plantes sont portées disparues, par tous les botanistes connus. Tu détiendras pour alors, l’un des plus précieux trésors, de ce monde multicolore et même au-delà des galaxies que tu ignores encore. Qu’en penses-tu splendide oisillon ? C’est merveilleux ! S’extasia mon bambin. Je ne pourrais pas espérer mieux ! C’est merveilleux ! Je ne pourrais pas espérer mieux ! Reprit le pygargue, en imitant l’intonation de Sami, empreinte d’une pointe d’ironie. Ainsi, tu demanderas à ta ma mère, des pots et de la terre, pour tes petites mains d’experts, conseilla-t-il, avec bienveillance. Mets-y de l’importance à ta semence et en peu de temps, tu observeras tes plants, poussés d’un rythme fascinant. Il paraît également que tu désires à tes moments sages, des rencontres avec des animaux domestiques et des bêtes sauvages. Oui, tu es bien renseigné, attesta mon fils, d’une voix teintée de satisfaction et d’excitation. Emh ! Un peu de calme mon jeune ami, remarqua Socrate, d’un ton aristocrate. Aménager des animaux d’une ferme et d’un zoo dans un espace aussi réduit et haut n’est pas de tout repos ! L’impossibilité de te satisfaire, découle, il est clair, des mêmes arguments, que ceux du jardin souhaité auparavant. Nulle Arche de Noé ne tiendrait dans un espace aussi limité, annonça-t-il d’une intonation analogue, avant d’adopter un rythme plus naturel et empreint de passion. Mais trouver une substitution à la hauteur de tes ambitions reste à ma disposition. Donc, je t’offre une solution ! Si tu le désires à compter de maintenant, tu recevras selon tes envies du moment, la visite de toutes les petites bêtes assez discrètes, notamment des insectes, futés et honnêtes. Ces petites bestioles t’adresseront la parole, dans la langue à laquelle tu t’y colles, mais avec un accent plutôt drôle. Elles te feront des leçons, que peu d’humains t’avoueront, de les connaître sans discussion qui tourne à la dérision, à partir de leur expérience du monde que nous connaissons et de l’espérance qu’elles en retiendron… on… on… ! » Socrate était véritablement agité. Il discutait en se déplaçant à l’aveuglette et pas à pas le long du dossier de la chaise, à un rythme périlleux et à un nombre incessant d’aller et de retour. À l’instant où il formula sa dernière syllabe, il chuta dans le vide, sur le son de celle-ci et à la limite d’un atterrissage brutal sur le sol. Mais d’un battement d’ailes, il se rattrapa de justesse. Puis, il se posa sur le bureau et soupira aisément, avant de faire une pirouette sur lui-même. « Aaaaah ! Je l’ai manquée de belle cette chute mortelle, fit-il, en continuant ses périls gestuels. Tu as vu ça de tes prunelles ? Évite par contre d’agir comme tel, car moi, mon cher ami fidèle, même si je tombais de la Tour Eiffel, je m’en relèverai sans assistance artificielle, je suis de toute façon immortel. » À la fin de son petit numéro d’acrobatie, Sami qui le fixait toujours d’un regard admiratif le félicita et lui adressa ses salutations. « Merci, mon cher ami, d’atterrir dans ma chambre, avec tes dons de génies, mais l’obscurité pointe son nez, la nuit ne tardera pas à s’imposer. Si je ne vais pas me coucher à l’heure, à mon réveil, je serai de mauvaises humeurs et si je reste dans mon lit, ma mère se fera du souci, de me voir toujours endormi. Je te comprends bel enfant, assura l’aigle, en adoptant un ton similaire et une attitude semblable qu’à son arrivée. Je te livre volontiers entre les bras de Morphée qui saura te bercer et je suis enchanté de t’avoir rencontré. Mais il faut accepter que je doive m’en aller, avant la nuit tombée. » Fier comme un roi, mon chérubin imita le beau Socrate qui se tenait aussi droit qu’une planche de bois, dans ses gestes et son émoi, ainsi que dans sa sobre voix, aussi soyeuse qu’un écrin de soie. « Tout l’honneur était pour moi, mon bel aigle blanc toujours de bonne foi et aussi noble qu’un souverain digne de confiance et humain. Bonne nuit oiseau de l’amour et bon retour, ajouta-t-il, en reprenant sa véritable tonalité. Bonne nuit Sami, mon bel ange qui sourit, même lorsqu’il est en-dormi dans son lit, convint Socrate, d’un ton majestueux, je prierai à notre belle Morphée, homme ou femme selon chaque volonté, de t’offrir un tendre baiser, celui qu’elle accorde à tout bébé qui aura mérité de se faire dorloter, par la jolie poupée qu’elle représente à jamais, bien au-delà des contes de fées. Bisous mon pygardi ! Hum !!! Mon pygardi ! Je suis ton pygardi ! J’ai donc gagné ton cœur d’ami, observa l’oiseau, les pupilles dilatées de joie. » Sur ses rimes enchantées, Socrate s’en alla d’une seule envolée, à travers la fenêtre ouverte, dans la foulée, par Sami qui amorçait les présages d’une bonne nuitée. À peine couché, ce dernier s’assoupit d’un seul trait, certes fatigué, mais surtout satisfait de sa journée. Le lendemain de cette aventure magnifique, il se préserva de me parler de cette rencontre fantastique, pour son avenir serein et ludique. Il jugea qu’avec ses multiples comptes rendus des apparitions de Justin, j’étais largement saturée de mondes enchantés et inhumains. Dès qu’il se rendit à sa fenêtre, il y trouva, effectivement, enroulées dans un ruban champêtre, la totalité des boutures de plantes et les graines promises par cette majestueuse et honnête bête. Au petit déjeuner, il me sollicita pour l’achat de son matériel de jardinage et de la terre compostée.
chrissou29: RÊVE D’ENFANT Qu’on soit enfant ou adulte, les rêves ouvrent souvent les portes de l’imaginaire et du fantastique pour combler l’insatisfaction d’un désir réel. Mais quand la poésie se fait romanesque, c’est pour apaiser les cœurs meurtris...
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chrissou29: L’ART DE LA SÉDUCTION.L’homme est un incorrigible séducteur dans sa quête à la femme de sa vie. Qui oserait le leur reprocher ? L’amour est un bonheur incontournable, s’il est réel et sincère.long extrait de la voie de l’ultime espoir. De Chris Savignan Auteure. Copyright.Sous le regard et les quelques félicitations de mes fans, nous traversâmes la grande salle, jusqu’à sa table, située dans l’avant-dernière rangée du fond. Avec élégance, j’inclinai de la tête à chacun d’entre eux, de gauche à droite, en signe de remerciement. Soudain, un bel Italien me retint par le bras et nous stoppa brusquement :- « Ottimo spettacolo e canzoni molto belle, mio complimenti e grazie.Tu sei bella come una Madonna°, confia-t-il, d’un ton charmant et les yeux pétillants d’adulation, e la tua voce è… la tua voce è… divina, sublima °… (Grand spectacle et des chansons très belles, mes compliments et remerciements. Tu es belle comme une madone et ta voix est… ta voix est… divine, sublime…)- Merci, allouai-je, en me dégageant discrètement de son emprise.- Qu’est-ce qu’il a dit ? Me renseignai-je d’un air troublé, auprès de mon prince de cette soirée.- Ce que je pense, sincèrement et timidement, au plus profond de mon être et que je vous avouerai dans un moment, si vous daignez m’accorder une pointe de patience.- Bien, je vous suis tranquillement, accédai-je, le visage illuminé de béatitude. »Loïc reprit la direction de sa table. Puis, à la hauteur de celle-ci, il m’invita, avec élégance et courtoisie, à m’asseoir, tel un gentleman d’une dynastie princière bien éduquée, avant de prendre sa place. Dans la seconde qui suivit, il commanda deux coupes de champagne et une rose rouge au serveur qui passait, avec son plateau garni.« Dites-moi, puis-je me permettre une entorse à la discrétion de votre vie privée ? Questionna-t-il, en me dévorant du regard, pour m’offrir ce symbole floral de l’amour.- Vous pouvez toujours tenter, agréai-je, en accrochant la tige, dépourvue de ses épines, avec délicatesse. Toutefois, je ne m’engagerai pas à vous répondre et merci pour cette rose, elle est splendide !- Humm !!! La beauté, la féminité, la subtilité, le talent, le savoir, vous possédez véritablement toutes les qualités, pour une excellente et esquisse soirée, révéla-t-il, d’une intonation subjuguée. C’est quoi votre recette pour cumuler autant d’élégances ?- Un brin de pureté, un soupçon de liberté, une pointe d’amour, un extrait d’empathie et quelques zestes de folie douce et vous obtenez l’élégance du cœur d’où provient l’élégance de l’âme et de l’être, répondis-je, d’une tendre voix.- Waouh ! Je ne puis résister à votre envoûtement, je suis à vos pieds, belle inconnue, dévoila mon prétendant. À ce propos, votre pré-nom de scène, est-il un pseudonyme ou votre véritable identité ?- Voilà donc ce qui vous intrigue, observai-je, d’un accent délectable, je ne vois aucune marque d’indiscrétion, à vous dévoiler qu’il s’agit bien de ma véritable identité.- Christine… ! S’extasia-t-il, d’un air et d’une inflexion énamourés, c’est un charmant prénom, porté par une ravissante jeune femme, déclara-t-il, d’un ton séduit. Sachez que j’ai profondément apprécié vos chansons, votre humour dérisoire et votre magnifique timbre de voix.- Merci, vos compliments me vont droit au cœur, avouai-je, les joues cramoisies d’intimidation, mais ils me toucheront davantage et plus profondément, si vous consentez à me tutoyer.- Sans une once d’hésitation ma belle, il en va de même pour toi. Buvons à présent à notre rencontre ! Finalisa-t-il, d’un air comblé, en levant son verre. Que l’avenir nous ouvre les portes de notre destinée, de la simplicité et du bonheur.- Je n’en espérais pas moins, concédai-je, le visage illuminé de joie, en lui portant un toast, avec ma coupe. »Nous bûmes une gorgée de champagne et reposâmes nos verres. Un pesant mutisme laissa place au brouhaha de la foule. Son audace des premières heures se transforma en une pesante timidité. Il me fixait de-puis un moment, sans me parler ou me proposer une danse. Cette situa-tion m’incommodait un peu, mais je profitai de l’instant présent, pour apprécier également la beauté et le charme de cet homme. Les couleurs vertes et beiges de son accoutrement moderne rehaussaient le marron clair de ses iris qui laissaient entrevoir, dans ses arrondis, des reflets verts, disposés en forme de rayons, convergeant vers ses pupilles. Ses cheveux étaient d’un châtain clair, avec des mèches blondies, sous les effets combinés du soleil et de la salinité de la mer. Sa coiffure dessinait du front une longue frange, d’un dégradé à quatre niveaux, sur la droite de sa face et deux à gauche. De la nuque vers les oreilles, elle esquissait une coupe raccourcie. Chaque fois que ses regards se détournaient du mien, au profit des autres spectacles de la soirée, j’en étais toujours en-voûtée. Ce moment me semblait durer une éternité. Soudain, au-delà de tout espoir, son désir coïncida avec mes attentes.- « M’accorderais-tu cette danse ? Sollicita-t-il, en me tendant délicatement une main.- Volontiers ! Déclarai-je, d’une voix déterminée. »Avec la grâce et l’élégance d’une princesse, je lui accordai ma main, puis me levai de mon siège. Nous nous dirigeâmes vers la piste. Ensuite, il me serra délicatement contre lui et cadença sur le rythme langoureux du slow de l’orchestre harmonique. Sa carrure qui cachait largement la mienne et sa hauteur qui me dépassait d’une tête me procurèrent une sensation de confort et un sentiment de sécurité. Pendant notre danse, il m’apprit ses goûts musicaux et m’interrogea sur ma carrière. Il croyait que j’étais interprète. Sa galanterie naturelle m’émouvait exceptionnelle-ment. Au bout du troisième slow, il me pressait tendrement contre lui et m’effleurait la joue, avec finesse et volupté. Il me plaisait beaucoup et la réciprocité reflétait dans son attitude et ses propos.- « Depuis combien de temps exerces-tu ce métier d’artiste ?- Oh, ce n’est pas mon métier, je te l’avoue, je chante pour mon plaisir, rectifiai-je, d’un ton surpris. Je suis serveuse dans un restaurant rapide bio.- Eh bien, j’en suis totalement confus, avec autant de maîtrise dans la voix, j’aurais juré que tu étais une professionnelle de carrière, avoua-t-il, les sourcils plissés d’étonnement. Sans détruire l’image du métier de la restauration, tu devrais sérieusement envisager la voie de la chanson. Elle est faite pour toi et je suis convaincu que tu n’auras aucune difficulté, pour trouver ta place chez les célébrités actuelles et dans le cœur de tes admirateurs inconditionnels actuels et futurs.- Tu as certainement raison, mes amis m’ont encouragée également vers ce choix, je vais finir par me laisser tenter, concédai-je, d’une in-flexion teintée d’enjouement. Mais est-ce que tu peux me dire à présent, ce que cet Italien m’a déclaré tout à l’heure ?- Que me répondrais-tu, si je t’acclamais ma soif de te revoir ? Visa-t-il, d’une intonation passionnée.- Tout simplement que j’en meurs d’envie aussi, consentis-je, d’un ton suave, les prunelles chatoyantes de sincérité et le cœur définitivement conquis. Voilà, je pense avoir répondu à ta question, par contre, tu n’as pas éclairci la mienne.- Cet homme a dérobé ma pensée, lorsque je suis passé à côté de lui, m’annonça-t-il, et je n’ai pas cessé de te le confirmer, durant ces merveilleux moments à tes côtés. Je me répéterai autant de fois qu’il le faudra, mais cette fois à haute voix, tu es belle comme une madone et ta voix est divine et sublime. Voilà ce qu’il m’a dérobé au bout de la langue. Néanmoins, la différence c’est que tu es avec moi, ce qui n’est pas anodin. Tu me fais, à moi, le privilège exquis d’accepter ma suggestion, d’affiner notre relation. Tu fais de moi, l’homme le plus heureux et chanceux au monde. Tu es tout simplement extraordinaire, dans toute l’acception du terme et totalement surprenante, dans toute la magnificence des différentes définitions, de ce fabuleux qualificatif. »Au-delà d’en être séduite, ces humbles flatteries m’avaient inévitablement ensorcelée. D’un commun accord, nous fixâmes des jours et des horaires de rencontres amoureuses. Chaque rendez-vous ressemblait à un conte des mille et une nuits. Il m’apprit qu’il travaillait dans la police. Il était précisément un médecin judiciaire prodige et renommé, d’un institut médical légal qui travaillait en étroite collaboration avec les hôpitaux, les cliniques, les brigades de Gendarmerie et les commissariats et préfectures de police. Prévenant et sincère, il me déclara ses sentiments le huitième soir, sur le seuil d’entrée de la résidence des officiers judiciaires, en médecine légale. « Tu sais ma douce, m’avait-il dit, l’alchimie qui s’opère entre nous me rend fou, je ne peux plus contenir mes émotions, je t’aime ! Tu as entendu, je t’aime ! »Ce moment intime me bouleversa à un point que je ne sus quoi lui répondre
chrissou29: L’ART DE LA SÉDUCTION. L’homme est un incorrigible séducteur dans sa quête à la femme de sa vie. Qui oserait le leur reprocher ? L’amour est un bonheur incontournable, s’il est réel et sincère. long extrait de la voie de l’ultime espoir. De...
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chrissou29: FAIRE PREUVE D’AMOUR et D’EMPATHIEIl est dit dans un des plus anciens livres spirituels du monde, la bible, qu’il faut aimer son prochain comme tu voudrais être aimer. Cette philosophie se retrouve à travers toutes les saintes écritures de toutes les religions du monde, même chez les non croyants. Secourir une personne en danger est l’une de ses belles preuves d’amour. Avec les beaux jours, soyons généreux du cœur et attentifs envers les uns et les autres. Chris Savignan Auteure.Extraits de la voie de l’ultime espoir tome 2, les coulisses des mondes mystérieux. Copyright.Après mon autorisation de sortie, mon fils s’était rendu dans le jardin, en passant par la porte-fenêtre de la grande salle. Des marches de l’escalier menant vers une terrasse en plein air, il entrevit le chat, à une vingtaine de mètres de lui, dans le sous-bois de la demeure. Il le coursa et reconnut son ami Poncho qui filait à travers les arbres. Soudain, le matou stoppa sa course aux racines d’un gros chêne. Katel le rattrapa et le prit dans ses bras. À peine eut-il le temps de bavarder qu’une épaisse fumée blanche descendit du feuillage du chêne et les enveloppa dans un total aveuglement. Apeuré, mon petit serra le skogatt qui miaulait d’effroi, contre son torse, afin de le rassurer. En une fraction de seconde, ce nuage se dissipa. Dans la clarté du ciel apparut un splendide griffon ailé et hybridé d’un corps chevalin blanc, chevauché par une majestueuse créature revêtue de voilure blanche qui s’envolait sous le souffle du vent. Il se posa près de lui et poussa un hennissement amical. Les yeux ouverts d’émerveillement sous ses lunettes solaires, mon gamin fixa la belle dame. Un diadème orné de diamants dont le scintillement éclairait le bleu azur de ses iris recouvrait son front. Soudain, l’animal piétina la pelouse, en hennissant d’un son plus agressif. Mon bambin recula d’un pas, les prunelles allumées de frayeur, devant la bête et la bouche béante de fascination.- « Servanti civem querna corona datur° (une couronne de chêne est attribuée à celui qui sauve un concitoyen) déclara cette femme d’une voix angélique. Approche-toi mon enfant, n’est pas peur de mon fidèle compagnon, il s’appelle Pixtilos, il est gentil et aussi docile que ton chat. Et sache que tu peux enlever tes lunettes en notre présence. Nous savons qu’elles ne te sont d’aucune utilité. »Mon p’tit loup déposa Poncho qui semblait apaisé, enleva ses verres et se rapprocha de l’animal. Puis d’un geste hésitant au départ, il le caressa avec douceur.- « Bonjour Pixtilos, salua-t-il d’une intonation rassurée et tendre, je m’appelle Katell.- Ave° (bonjour) Katell, répondit le griffon en se calmant au gré des caresses de celui-ci, Laetus dete cognoscere° (heureux de te connaître)- Dans quelle langue m’adresse-t-il la parole ? Se renseigna mon garçon auprès de sa maîtresse. Je n’ai pas compris ce qu’il vient de me dire, ni ce que vous avez déclaré en arrivant.- Mon griffon est un latiniste et il t’a déclaré son enchantement de te rencontrer, moi je me prénomme Alésia, je suis une Chartraine rescapée de l’effondrement de ma maison, grâce au courage de deux bons vaillants maçons qui furent médaillés de leur bravoure par le maire Asselin de notre belle et gracieuse ville, à une époque très lointaine. Depuis, je suis la messagère et porteuse de la devise chartraine que je t’ai annoncée à mon arrivée. Elle se traduit par ses mots gratifiants et nobles « une couronne de chêne est attribuée à celui qui sauve un concitoyen. - Est-ce moi que vous êtes venues sauver ? Interrogea mon chérubin d’une inflexion sagace. - Non mon enfant, le libérateur pour aujourd’hui, c’est toi, attesta-t-elle d’un ton évocateur de sa grandeur. Je sais qui tu es. Tu es celui pour qui des hectares et hectares de chênes ne suffiraient pas, pour tisser une couronne à la hauteur de tes actes de bravoure passés et futurs, mais dans l’immédiat, une seule te sera offerte, si tu sors ta mère de ses ennuis.- Des ennuis ! Paniqua-t-il en regardant en direction de la maison.- Ce n’est pas bien grave mon petit, mais la situation peut dégénérer si tu n’interviens pas, rassura-t-elle le regard pétillant de sincérité. Par contre, ce qui se passera dans un avenir proche ne serait être résolu par ta présence seule. Et moi, je ne peux pas empêcher les destins tragiques qui s’ouvrent sur des horizons plus bénéfiques et sereins, de se produire. - Que dois-je faire ? Questionna-t-il d’un ton désorienté.- Rien de plus que de t’introduire dans la maison, par la porte extérieure et entrouverte de la cuisine. - Et c’est tout ! S’étonna-t-il le front plissé de stupéfaction.- Et c’est tout, affirma Alésia, deus estomat te°, que Dieu soit avec toi, salua-t-elle en penchant son buste et sa tête avec grâce, pour adresser sa révérence à Katel.- Nous partons maîtresse ? Demanda le griffon d’une inflexion caverneuse.- Dès que tu seras prêt Pixtilos, éclaira Alésia les lèvres ébauchant sa jovialité.- Valve°, fortissimus omnum militum° (au revoir, le plus vaillant des soldats), salua Pixtilos en déployant ses ailes, beatus qui prodest quibus potest° (heureux (bénit soit) celui qui vient se rendre utile à ceux qu’il peut aider), rappela-t-il d’un ton sincère, macte° (courage !) ! - Au revoir jeune enfant, je garderai ton doux visage dans la Voie Lactée de mes pensées, confia Alexia d’une tendre voix.- Au revoir Pixtilos, au revoir Alésia et merci pour votre bienfaisance, gratifia mon fils en remettant ses lunettes. Vous reverrai-je un jour ?- Gratias tibi° (merci à toi) ! Le destin décidera de notre prochaine rencontre ! S’écria Pixtilos en s’élevant vers le ciel. »Dans une brume épaisse et blanche, Alésia et son griffon se dissipèrent. À leur emplacement se trouvait une médaille de bronze sur la-quelle étaient gravées une couronne de chêne et l’inscription « ob cives servatos° (pour le libérateur de concitoyens) ». Poncho se faufilait entre les jambes de Katel en un va-et-vient incessant. Ce dernier s’empara de la médaille et la glissa dans sa poche. À peine eut-il le temps de se relever que Poncho disparut également à travers le bois. Asseulé, il se dirigeait vers la maison lorsqu’il entendit notre altercation. Son intrusion inattendue me sauva d’une agression certaine de Marc. Pour clore son récit, il extirpa la médaille de sa poche et me la tendit.- « Vérifie par toi-même si tu as du mal à me croire, avec cette preuve, tu n’auras plus aucun doute, instilla-t-il d’une inflexion teintée de sincérité. »Je pris la pièce qui semblait être du bronze, et la tint fermement entre mon pouce et mon index pour l’observer dans tous les sens. D’un œil minutieux, je discernai une autre inscription finement gravée sur l’autre face. « A… Al… Alé… Alésia, décryptai-je avec difficulté. Natus… ad… amandum° (né… pour… aimer). » Un frisson glacial d’étonnement empreint de frayeur parcourut tout mon être. « Il n’a pas pu inventer tout ce scénario, pensai-je. Il n’a jamais appris le latin. Et puis, qu’est- ce qui pourrait m’arriver encore de pire, dans le futur ou prochainement aujourd’hui ? J’espère qu’il ne fait pas allusion à mes cauchemars personnifiés. » Mon gamin était également plongé dans ses pensées. « Cette prédiction d’Alésia ressemble étrangement à celle de Justin, serait-elle imminente ? Songea-t-il. » Soudain, les éclats de rire des invités nous ravivèrent.- « Rentrons, incitai-je, d’une voix teintée de complicité.Sans hésitation, c’est le meilleur moment de la journée, accepta Katel, avec jovialité.- Alors, allons-y mon ange, décidai-je, d’un ton rasséréné. Avant que Marc ne s’aperçoive de notre absence, nous serons sous la chaleur de notre couette pour une bonne sieste. »
chrissou29: FAIRE PREUVE D’AMOUR et D’EMPATHIE Il est dit dans un des plus anciens livres spirituels du monde, la bible, qu’il faut aimer son prochain comme tu voudrais être aimer. Cette philosophie se retrouve à travers toutes les saintes écritures de...